samedi 28 mars 2009

''Et si je dis bonheur-silence on ne m'entendra pas.'' (P. Delerm)


Contrairement à ce que Samsonite semblait croire, je n’avais pas disparu. Seulement, seulement voilà, j’ai manqué d’inspiration pour transcrire le bonheur tranquille qui m’occupe. Le Dandy et moi vivons dans les boîtes et dormons sur un matelas simple à même le plancher du sous-sol de mes parents en attendant notre déménagement imminent mais j’ai rarement ressenti une telle sérénité, un tel calme intérieur.


Le Dandy et moi passons de nombreuses heures à écouter des épisodes de Lost en rafale, sa main sur mon ventre gonflé guettant les manifestations de plus en plus évidentes de petite Frédérique. Sans le vouloir, sans le savoir toujours consciemment, nous fermons nos frontières, nous protégeons notre empire, nos têtes penchées sur mon nombril distendu.


Dans quelques jours, je pourrai ‘’nidifier’’ à mon goût dans notre nouvel appartement. La satisfaction que je ressens est au moins égale à celle que j’anticipe en regardant les photographies de notre home sweet home, en imaginant nos joies futures derrière les portes donnant sur le couloir, comme autant de possibilités de bonheur à venir.

3 commentaires:

  1. Oui, le plancher est sale. Nous sommes en pleine peinture...

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  2. Argh.

    À chaque fois que tu utilises ce surnom de marde, je te déteste un peu plus.

    Ça s'accumule dramatiquement.

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  3. Tu vas m'haïr pour un surnom qui se veut affectueux? Je peux t'appeler Ricky Boy, aussi, mais je trouve que ça fait conducteur de Civic... C'est toi qui vois...

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