Je suis rentrée à Montréal la semaine dernière, après ma convalescence de bronchite chez le Dandy (pas mal mieux qu'aux Résidences Soleil, je vous assure) et deux heures et quart dans un autobus Greyhound bondé de jeunes hommes en rut qui notaient les passagères sur 10, high school style. Mon oreille aiguisée d'ancienne Miss Potin jubilait, surtout que mon IPod me donnait l'air de rien, surtout pas d'entendre leurs différends sur le système de notation assez complexe. La moyenne de l'autobus se situait autour de 6.4, d'après ce que j'ai compris. Une fois assurée d'être du bon bord de la médiane, j'ai enfin pu me laisser aller à mon activité préférée lors de mes voyages Ottawa-Montréal (qui sont de plus en plus fréquents): écouter en rafale toute une panoplie de tounes quétaines. Quand je vois les néons Farine Five Roses, je pars toujours Tous les cris, les SOS.
C'était notre hymne rassembleur en Études Françaises, à l'UdM, et nous sommes plusieurs à perpétuer la tradition extra-muros, comme Éric lors de son New Year's Eve Bash. Évidemment, sans vin rouge cheap dans des verres en styromousse, c'est pas pareil, mais je ne peux pas caller tous les anciens du département et courir à la SAQ Dépôt chaque fois que l'envie de m'époumoner avec Marie-Denise Pelletier me prend...
Bref, après une semaine à grignoter des canneberges congelées devant une sélection douteuse de films achetés chez Giant Tiger (dont une pièce d'anthologie sur le voyeurisme certifiée ''fait vécu'', sceau doré à l'appui), je reviens en sol natal, prête à tout...
Prête à tout... ça promet pour les billets suivants, ça!
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